Analyse comparative du token DASH et l’Ethereum. Le vent s’est levé en juin. Tandis que Bitcoin franchissait les 120 000 $, et qu’Ethereum flirtait à nouveau avec les 3 800 $, un autre acteur — plus discret, presque oublié — se frayait un chemin dans la lumière. DASH, longtemps relégué au second plan, a surpris tout le monde avec un bond spectaculaire. En moins d’un mois, le jeton est passé de 20 $ à plus de 50 $, avant de redescendre pour stabiliser autour des 24,50 $ à la mi-juillet. Une performance inattendue, qui relance les discussions sur le potentiel des « anciens » dans un marché dominé par les poids lourds.

Le token DASH bien ancré

Aujourd’hui, DASH évolue autour de 24,47 $, dans une phase de consolidation jugée saine par la plupart des analystes. Son plus haut intraday touche les 25,81 $, son plus bas effleure les 24,32 $. L’euphorie est retombée, mais le calme qui s’installe n’est pas synonyme d’abandon. Bien au contraire. Car si les projecteurs sont braqués sur l’ascension de Bitcoin et les flux gigantesques vers les ETF Ethereum, les altcoins de paiement comme DASH pourraient bien profiter du climat pour entamer un second souffle.

La dynamique actuelle du token DASH ne se lit pas seulement dans son prix, mais dans sa structure. Après l’explosion de juin, la monnaie se replie sans s’effondrer. Les supports techniques tiennent. Les résistances à 26 $ et 27 $ semblent proches, presque accessibles. Et surtout, l’index Altseason, indicateur officieux mais scruté par les traders aguerris, monte lentement : 58 sur 100. On n’y est pas encore, mais la saison des altcoins s’approche, et DASH semble bien placé sur la ligne de départ.

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Pendant ce temps, Bitcoin consolide au-dessus des 118 000 $, porté par les ETF, les rachats institutionnels, et une régulation américaine soudainement plus lisible. Ethereum, lui, tente de s’extraire d’une zone dense entre 3 600 $ et 3 850 $, dopé par des flux ETF proches de 5,5 milliards de dollars depuis janvier. DASH n’a pas ces outils-là, pas ces volumes, pas cette visibilité. Mais il a autre chose : l’agilité, la mémoire du marché, et un prix encore « abordable » pour les nouveaux entrants.

Le parallèle saisissant du token DASH

Tandis que les mastodontes de la crypto avancent par pas lourds, DASH bondit par à-coups. Plus petit, plus volatile, plus imprévisible. Mais aussi plus sensible aux signaux faibles, aux dynamiques de rotation, aux effets de foules qui, à la moindre étincelle, ravivent la flamme des altcoins historiques. Les contrats à terme sur DASH affichent une légère hausse de l’open interest. Rien de massif, mais suffisamment pour signaler un retour des traders spéculatifs sur le titre.

Les scénarios pour les semaines à venir restent ouverts. Si le support des 24 $ tient, un retour vers les 26–28 $ est tout à fait envisageable, surtout si Bitcoin continue de monter doucement. Si, au contraire, le climat général se durcit ou que les altcoins perdent leur élan, un repli vers 22 $ servirait de tampon. Ce ne serait pas un drame, mais une pause.

Le plus intéressant, dans cette résurgence de DASH, n’est peut-être pas le prix lui-même. C’est le symbole. Celui d’une crypto qui refuse de mourir. D’un actif que certains considéraient comme obsolète, et qui pourtant prouve sa résilience, encore et encore. Dans un marché saturé de promesses nouvelles, DASH rappelle que certains anciens, même oubliés, peuvent encore surprendre.

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